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La nouvelle œuvre de Joël Dicker, « Animal Sauvage », suscite déjà des opinions contrastées parmi les critiques littéraires. Ce roman attendu pour 2024 promet de dévoiler une facette inédite de cet auteur emblématique. Alors que certains voient en ce livre une masterclass d’écriture, d’autres y perçoivent un simple artifice ou encore un vulgaire condensé de clichés. Plongeons dans les avis divergents des personnalités littéraires sur ce roman qui défraie déjà la chronique.
Pour Patricia Martin ce livre n’est qu’un artifice
Patricia Martin, critique littéraire chevronnée, ne mâche pas ses mots lorsqu’elle évoque « Animal Sauvage ». Selon elle, le roman, bien qu’astucieusement conçu, manque de substance véritable. Elle critique fortement l’utilisation excessive de trompe-l’œil littéraires, qui, selon elle, éloignent le lecteur de toute émotion authentique. « Joël Dicker, malgré son indubitable talent, semble se reposer sur des artifices plutôt que de s’aventurer dans des territoires émotionnels plus risqués mais plus gratifiants, » a-t-elle déclaré.
Dicker semble s’être égaré dans une mosaïque narrative complexe, faisant perdre de vue une trame authentique et captivante. Pour Patricia Martin, cette œuvre oscille entre la prouesse technique et l’illusion, et finit par décevoir le lecteur en quête de sincérité littéraire. Sous ses couches élaborées, le livre manque d’une véritable âme, rendant l’ensemble aussi creux qu’un spectacle de prestidigitation.
Louis-Henry de La Rochefoucault y a pris beaucoup de plaisir!
À l’opposé, Louis-Henry de La Rochefoucault exprime un enthousiasme débordant pour la nouveauté de Joël Dicker. « Animal Sauvage » l’a littéralement transporté. Il vante la richesse des personnages, la densité de l’intrigue et l’ingéniosité narrative qui font de ce roman, selon lui, une expérience de lecture immersive. « Chaque chapitre est une invitation à découvrir des couches profondes et interconnectées de l’âme humaine, » s’extasie-t-il.
La Rochefoucault croit que Dicker a réussi à renouveler son style tout en conservant sa signature unique qui mêle tension narrative et analyse psychologique fine. Pour lui, « Animal Sauvage » est une œuvre majeure qui ne cesse de surprendre et de captiver, multipliant les rebondissements inattendus. Ce roman est, d’après lui, un régal littéraire d’une richesse et d’une complexité rarement égalées.
Pour Arnaud Viviant c’est une écriture crouteuse
Arnaud Viviant n’a pas été tendre dans sa critique de « Animal Sauvage ». Selon lui, le roman est criblé de défauts stylistiques, qu’il qualifie de « crouteux ». Il reproche à Dicker une écriture forcée, pleine de fioritures inutiles qui viennent alourdir le récit. « La finesse a laissé place à une surcharge narrative indigeste, » dit-il, ajoutant que l’auteur semble avoir privilégié l’esbroufe à la profondeur véritable.
Pour Viviant, l’écriture de Dicker manque de sincérité et semble plus préoccupée par la forme que par le fond. Le critique pointe particulièrement la lourdeur des dialogues et la surdramatisation de certaines scènes, qui selon lui, enlèvent toute crédibilité à l’intrigue. « Animal Sauvage » serait, selon lui, le reflet d’une ambition mal maîtrisée, où le spectaculaire prend le pas sur l’authenticité littéraire.
Pour Elisabeth Philippe, c’est comme un condensé de «50 nuances de Grey»
Elisabeth Philippe, de son côté, trouve que « Animal Sauvage » manque d’originalité, allant même jusqu’à comparer le roman au célèbre «50 nuances de Grey». Pour elle, l’intrigue est pleine de stéréotypes et de situations prévisibles, rendant l’ensemble peu convaincant. « Ce livre est rempli de clichés et de scènes faciles qui cherchent plus à choquer qu’à émouvoir réellement, » déclare-t-elle.
Elle regrette que Dicker ait choisi d’exploiter des ressorts narratifs simplistes plutôt que de creuser des thèmes plus profonds et plus nuancés. Selon elle, l’œuvre donne l’impression que l’auteur s’est contenté de surfer sur des tendances populaires sans apporter de réelle valeur littéraire. Pour Elisabeth Philippe, « Animal Sauvage » est une déception majeure, loin des standards auxquels Joël Dicker avait habitué ses lecteurs.
Perspectives futures
Critique | Opinion |
---|---|
Patricia Martin | Un artifice manquant de profondeur |
Louis-Henry de La Rochefoucault | Une lecture captivante et riche |
Arnaud Viviant | Écriture forcée et crouteuse |
Elisabeth Philippe | Un condensé de clichés sans originalité |
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